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La soudaine "notoriété" du blog J’AI TESTE QUIMPER - suite à la parution d’un article dans Ouest-France - s’est accompagnée de quelques bonnes surprises pour ses blogueurs... Une invitation par le Théâtre de Cornouaille au spectacle de Yaron Herman Trio en fait partie.  « Ne pas manquer le concert d’un des pianistes les plus chaleureusement spectaculaire de la toute jeune génération. », recommande Télérama. C’est donc à l’heure et enthousiastes que nous arrivons au Théâtre de Cornouaille. 


cornouaille.jpg


Billets en main, nous sommes invités à monter à l’étage pour prendre place dans la grande salle de spectacle. Sur scène, lumières sur un piano à queue, une contrebasse, une batterie. Une jeune fille au T-shirt rouge estampillé Théâtre de Cornouaille nous indique aimablement nos places. La salle se remplit peu à peu, silencieusement. Ici, on ne parle pas, on chuchote. L’ambiance est à la réflexion… On se prépare mentalement au spectacle à venir. 

 
L’éclairage de la salle se tamise, pour finalement s’éteindre complètement. Yaron Herman, pianiste, Simon Tailleu, contrebassiste, et Ziv Ravitz, batteur, entrent en scène. Chacun se dirige vers son instrument. Le public applaudit. Yaron Herman donne le ‘La’, il frappe plusieurs fois la même note avec différentes intensités et variations de rythme. Je réalise, stupéfaite, qu’une seule note de musique lui suffirait pour composer un morceau entier. Le concert à peine commencé, je suis déjà convaincue ! 

 
La complicité entre les 3 musiciens est évidente. Quand l’un propose, l’autre développe et le troisième improvise… Le trio est sur la même longueur d’onde, la même pulsation jazz. Ils s’écoutent, s’accordent et se respectent. Et surtout, ils s’amusent ! J’ai particulièrement apprécié la version de ‘Toxic’ (Britney Spears), et ‘No surprises’ (Radio Head), des morceaux que je connaissais déjà (ma culture pop étant – sans conteste - plus développée que ma culture jazz...)  

 




J’ai aussi beaucoup aimé le changement d’ambiance en 2nde partie de concert : évasion réussie vers le Maghreb et le Moyen Orient. Des compositions captivantes et l’occasion pour le public de découvrir l’étendue des talents de ce trio, surtout lors des solos pianos et batterie. Yaron Herman ne tient pas en place, une vraie pile électrique. Il va même jusqu’à démonter son piano pour jouer directement sur les cordes de son instrument. Quant à Ziv Ravitz… Et ses percussions venues d’ailleurs, caressées, balayées, qui s’élèvent, et qui grondent de plus en plus fort, et qui frappent jusqu’à s’imposer et n’entendre plus que ça. Im-pre-ssio-nnant ! J’applaudis très fort la performance... C’est le seul rythme que je maîtrise à peu près ;- ) 

         

Yaron Herman n’a que 30 ans et un emploi du temps de ministre. Hier à Essen (Allemagne), aujourd’hui à Quimper et demain à Paris… Quel destin incroyable pour celui qui se destinait à une carrière de basketteur dans l'équipe nationale junior d'Israël, stoppé en plein élan par une grave blessure au genou. Il commence alors le piano, à l’âge de 16 ans… Aujourd’hui, beaucoup le considèrent comme un phénomène exceptionnel et unique dans l’histoire du piano. 

 

Nous sortons de la salle de spectacle, soufflés, ravis par le concert… Comme des dizaines de personnes nous avons du mal à quitter le Théâtre de Cornouaille, nous restons discuter un moment sur l’esplanade F. Mitterrand, pour se raconter ce que nous venons de vivre, avec l’agréable illusion de prolonger cette soirée unique. 



Encore Merci au Théâtre de Cornouaille ! 

 


Théâtre de Cornouaille, 1, Esplanade François Mitterrand à Quimper 

Programmation sur http://www.theatre-cornouaille.fr


Site internet de l'artiste : http://www.yaron-herman.com

Tag(s) : #Concerts
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